On ne peut être plus clair:
- “L’excès de poids et le manque d’exercices sont directement responsables de 5% des cancers” [ref]
- “Une alimentation déficiente (ndlr: notamment excessive en sucres et graisses) est responsable de 30% des cancers” [ref]
- “Soyez aussi mince que possible, en restant dans la zone normale de poids corporel” [1]
Et pour y arriver:
- Augmenter fruits et légumes.
- Limiter sucres et graisses.
Pour savoir si l’on est en surpoids, une manière de faire est de calculer son indice de masse corporelle (IMC ou BMI en anglais). Voici un petit outil qui fait le calcul.
Voilà. Yapluka…
[1] c’est la première recommandation (voir page xvii) du rapport 2007 du fonds mondial de la recherche contre le cancer (texte complet en anglais: World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research. Food, Nutrition, Physical Activity, and the Prevention of Cancer: a Global Perspective. Washington DC: AICR, 2007).
Voir aussi ce résumé des recommandations en français.
Obésité? Excès de poids?
Attention aux “yapluka” très dangereux.
L’obésité (ou excès de poids réellement problématique) est une maladie chronique dont la seule issue est l’approche pluridisciplinaire: alimentation, activité physique et psychologie (comportementale). Et ce même quand on relève finalement de la chirurgie bariatrique lourde.
On voit évidemment derrière les trois axes le parallèle avec les philosophies anti-cancer.
Mais le patient obèse (ou …) ne peut que très rarement s’en sortir à long terme seul. Régler son obésité (ou …) ne relève vraiment pas du Yapluka. Et il est primordial de ne pas sombrer dans l’effet Yoyo: mieux vaut encore rester en excès de poids plutôt que de fluctuer…
Val, patiente obèse militante plus du tout en excès de poids qui en a vraiment eu sa dose des discours Yapluka…
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Bonjour Val-toujours-sur-la-balle 🙂 et merci pour ton commentaire. Et pardon si je t’ai heurtée: pour moi, yapluka ne veut pas dire 7facil (sans être obèse, je suis en excédent pondéral quand même et perdre ne fut-ce que quelques kilos est déjà très difficile). J’aurais peut-être dû dire: ifovrémanke? 🙂
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Ha il faut que j’y retourne sur ma balle après les guindailles de ces derniers jours 😉
Ne t’inquiète pas, il en faut beaucoup pour me heurter (c’est vrai que le commentaire est un peu sec à la relecture). Tu vois, à la limite, même le Ifovrémanke ne convient pas à certaines situations mais on ne le sait pas à l’avance. Perdre du poids est plutôt facile, ne pas en reprendre est le noeud du problème. Si une personne de 75 kg se dit qu’il faut perdre du poids pour arriver en dessous 70kg (pour avoir un BMI correct même si ce n’est qu’un chiffre parmi d’autres –> ha les statistiques), c’est joli mais en somme elle n’a pas non plus une santé catastrophique avec 75 kg. Au mieux, elle va arriver à son objectif et le maintenir à long terme. C’est rare, le corps a hélas un historique. Autre cas de figure, elle va reprendre ces kilos petit à petit, peut-être très lentement ou suite à un choc psychologique ou autre. Et ce n’est pas neutre au final parce qu’il faut espérer arrêter la remontée au poids d’avant et de plus, cela hypothèque les chances de réussite d’une autre perte poids. C’est le début du YOYO. Et donc dans ce genre de situation, je trouve qu’il faut encore mieux ne pas vouloir perdre du poids. Il ne faut pas vraiment que…
On peut très bien avoir des objectifs de manger mieux, bouger plus, être mieux mentalement (et cet axe est souvent oublié) sans avoir à monter sur une balance.
Bon c’est le lendemain de la veille et je ne suis pas certaine d’être très claire mais l’idée y est.
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Si, c’est parfaitement clair, Val !
A vous deux, j’ai l’impression que vous venez de dire l’essentiel sur ce sujet fort complexe !
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